Présentation de l'étude

Les études portant sur la nuit urbaine réalisées avant la crise sanitaire du COVID-19 pointaient déjà toute une série d’enjeux sociétaux, économiques et environnementaux. Parmi ceux-ci, on peut citer la cohabitation entre les différents usages de la ville nocturne que constituent les loisirs, le travail ou le repos, mais aussi les nuisances, qu’elles soient sonores ou lumineuses. 

En Bretagne, plusieurs villes et villages ont déjà expérimenté la diminution voire l’extinction des horaires d’éclairage urbain nocturne. D’autres ont relancé leurs initiatives de mise en place d’outils de gestion et de suivi comme l’adoption d’une « Trame Noire ». Cependant, on se rend compte que la mise en place de telles mesures liées à l’économie d’énergie et ayant un impact sur la préservation de la biodiversité n’implique pas forcément une adhésion systématique de la part de la population, notamment celle appartenant à un tissu urbain dense.

Cette étude est le fruit d’une collaboration mise en place entre une équipe de chercheur.euse.s de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et deux associations brestoises, Ener’gence et la compagnie de théâtre MonaLuna, dans le cadre du projet de recherche-action intitulé « Smart Noz : des nuits plus durables et résilientes en Bretagne ». 

L’objectif principal du projet été d’étudier la question suivante : Dans quelle mesure pouvons-nous concilier l’accès pour toutes et tous à des espaces durant la nuit, en réduisant l’impact environnemental ? 

À long terme, il s’agira de concevoir et de mettre en place des outils méthodologiques ainsi que des démarches citoyennes afin d’entamer une transition vers un éclairage plus sobre de la ville la nuit sur le territoire breton.

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